Aujourd’hui, nous mettons en vedette Stephen Davis, professeur adjoint et étudiant doctoral dans la Faculté d’éducation à l’Université de Regina. Stephen enseigne au Baccalauréat en éducation française (le Bac) et contribue à la formation des enseignant.e.s de l’immersion française et des programmes francophones en Saskatchewan. D’ailleurs, Stephen a accepté de servir comme coordinateur par intérim de la Maîtrise en éducation française.

Stephen est passionné de l’apprentissage des langues, de l’enseignement plurilingue et de l’éducation inclusive et équitable. Il souligne l’importance de l’enseignement du français en situation linguistique minoritaire à travers les prairies canadiennes, ainsi que la valeur du plurilinguisme et de toutes langues minoritaires en Saskatchewan. Aux yeux de Stephen, les moments les plus inspirants de l’enseignement sont quand les étudiant.e.s partagent leurs connaissances culturelles et leurs répertoires linguistiques diversifiées pour apprendre ensemble.

Quant à sa recherche, Stephen s’intéresse à plusieurs sujets en éducation, y compris l’immersion française, l’éducation équitable et inclusive, l’enseignement plurilingue, la politique linguistique et l’éducation des élèves nouveaux-arrivants au Canada. Stephen a reçu une bourse doctorale du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour explorer les expériences des élèves réfugiés et les perspectives des enseignant.e.s en immersion française à travers les prairies canadiennes. Les élèves réfugiés sont souvent exclus de l’immersion, et Stephen s’intéresse à apprendre comment adapter ces programmes pour mieux inclure et soutenir tous les élèves nouveaux-arrivants. Stephen est également impliqué dans d’autres initiatives langagières en Saskatchewan, incluant un projet pilote avec Saskatoon Open Door Society pour enseigner l’anglais comme langue additionelle aux élèves réfugiés, ainsi qu’un camp d’immersion michif. Dans son enseignement, dans sa recherche et dans son service communautaire, Stephen cherche à promouvoir la pédagogie plurilingue et l’éducation équitable et inclusive au Canada.

Si Stephen avait des conseils à offrir aux étudiant.e.s du Bac, il les encouragerait à saisir l’occasion de collaborer avec des camarades de classe provenant des communautés culturelles et linguistiques diversifiées. Les étudiant.e.s du Bac viennent de plusieurs pays autour du monde et ont tellement d’expériences valables à contribuer à l’éducation en Saskatchewan. Stephen inviterait tous les étudiant.e.s à partager leurs cultures, leurs langues, leurs perspectives et leurs expériences vécues pour contribuer à une éducation interculturelle et transformative.

Dans son temps libre, Stephen aime faire du vélo, faire du ski de fond et jouer au basketball. Il joue également du saxophone dans un groupe de jazz à l’Université de Regina. Stephen adore surtout voyager, faire du camping et passer du temps avec sa femme et leur chien.

Aujourd’hui nous mettons en vedette une ancienne étudiante de l’Université de Regina, Claire St.Cyr-Power, qui est la nouvelle directrice par intérim du Baccalauréat en éducation française (le Bac).

Claire encourage toute personne considérant une carrière en enseignement, soit en immersion française ou en français langue maternelle, de choisir le Bac pour tous les avantages que ce programme offre aux étudiants. Entre autres, « le Bac permet aux étudiants d’utiliser et de développer leurs compétences langagières en français tout au long de leurs études », nous partage Claire. D’ailleurs, elle souligne le fait que la deuxième année du programme se passe à l’Université Laval à Québec afin de permettre aux étudiants de vivre et d’étudier dans un milieu totalement francophone. Étant elle-même diplômée du Bac, Claire a vraiment apprécié tous les cours et les expériences de stage, mais plus particulièrement cette deuxième année en milieu majoritairement francophone lorsqu’elle était étudiante.

Le développement et le perfectionnement langagier des étudiants du Bac lui tiennent grandement à cœur. Selon elle, il est primordial que les enseignants en contexte minoritaire francophone soient des modèles langagiers hors pairs pour leurs élèves. Par conséquent, elle ajoute que le temps passé à l’Université de Regina et à l’Université Laval doit être maximisé à son plein potentiel afin de bien développer et perfectionner les compétences langagières du futur enseignant.

Les études de maîtrise et la recherche entamée pour son mémoire ont permis à Claire d’explorer l’importance de la communication orale et écrite dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques. Le tout a consolidé sa passion pour le développement des compétences langagières. En effet, Claire continue à explorer l’importance du développement langagier dans tous ses cours. Elle affirme que le développement des habiletés langagières ne peut pas se limiter aux cours de français, mais doit s’appliquer à l’enseignent de toutes les matières.

Si Claire avait des conseils à donner aux étudiants du Bac, elle leur dirait qu’il faut saisir toute occasion d’écouter, de lire, de parler et d’écrire en français. Elle encourage ceux qui ont le français comme langue maternelle à ne pas hésiter à partager leurs connaissances et compétences langagières avec leurs collègues. Pour ceux qui apprennent le français comme langue seconde ou additionnelle, elle souligne l’importance de ne pas avoir peur de faire des erreurs et de profiter de la rétroaction qu’ils reçoivent.

Selon Claire, le proverbe «C’est en forgeant qu’on devient forgeron» dit tout. La pratique est la meilleure façon de développer la confiance et les compétences.

Aujourd’hui, nous mettons en lumière Katherine Williams. Elle est enseignante en prêt de service dans le programme du Bac. Katherine pense que les étudiants devraient envisager le programme de formation des enseignants de français, car dit-elle, « il y a tellement de possibilités d’emploi pour les diplômés en éducation française et en tant qu’enseignant.e, nous pouvons avoir un impact énorme sur nos élèves en encourageant leurs rêves pour l’avenir. »

Aider les élèves à apprendre est ce qui passionne Katherine. Elle aime particulièrement enseigner la lecture, l’écriture et les mathématiques au niveau élémentaire. Elle a récemment pris la décision de passer de l’enseignement en immersion à la formation des enseignants en français au Bac parce que, dit-elle, « Je suis passionnée par l’éducation en français des élèves de la Saskatchewan dans les écoles francophones et d’immersion. Bien que j’aime travailler avec les élèves, c’est intéressant de pouvoir avoir un impact plus large que ma propre classe élémentaire en travaillant avec des futur.e.s enseignant.e.s qui auront un jour leur propre salle de classe. »

Katherine a commencé à travailler avec des étudiants du Bac en tant qu’enseignante coopérative pour le pré-internat et a tellement aimé voir la croissance et le développement des compétences pédagogiques chez les pré-internes qu’elle s’est inspirée de se joindre à l’équipe du Bac. « En tant qu’ancienne étudiante du programme du Bac, c’est mon grand honneur de participer dans le parcours d’apprentissage des futurs enseignants en continuant la tradition d’excellence dont le programme du Bac est reconnue. J’ai hâte de partager mes expériences en tant que titulaire de classe avec les futurs enseignant.e.s et de les aider à croître et à apprendre. »

En dehors du travail, Katherine aime passer du temps avec sa famille et son chien, se promener en plein air et cuisiner.

Comme conseil aux étudiants en éducation, Katherine dit : « Soyez engagé, curieux et essayez de nouvelles choses dans votre enseignement et votre apprentissage. Rappelez-vous que nous apprenons tous en faisant des erreurs de temps en temps. Et, posez beaucoup de questions ! »